Merci à vous d’être venus (certains de loin) pour acheter votre exemplaire de « L’ambassade du Paradis« ! Ce livre est en vie grâce à vous. Nous étions une dizaine dans le stand de Chloé des Lys et je pense être la seconde personne qui a le mieux vendu. Merci encore, merci mille fois!
Le grand plaisir d’un salon pour un écrivain, ce sont les rencontres! Quelle richesse dans ces échanges! Il y a ces gens que vous n’avez plus vus depuis longtemps et que vous retrouvez, il y a les autres auteurs, les lecteurs potentiels qui n’achètent rien mais qui discutent passionnément, il y a les éditeurs, les libraires… Comme souvent, j’ai pris beaucoup de plaisir à toutes ces rencontres.
J’ai acheté un livre, celui de Silvana Minchella (La terre nous dit adieu) dons je ferai un petit article après l’avoir lu. J’ai discuté avec plaisir en compagniee d’Alain Bustin, Olivia Billington et d’Alain Magerotte qui sont mes collègues au sein de la maison d’édition. Pendant bien trente minutes j’ai papoté avec Michelle Huenaerts au sujet de ses romans sur Thomas Robin (un enfant qui se souvient de ses vies antérieures, chaque « passé » est un roman) qu’elle édite elle-même avec brio et intelligence.
Vers 18h20, le photographe de la foire du livre d’Uccle nous a tous pris en photo et avait bien du mal à nous faire entrer dans son petit écran!
Enfin, on a tous réussi à être sur la photo et dès que je l’obtiens au près du centre culturel d’uccle, je la placerai dans cet article.
La suite de l’article concerne plutôt les futurs auteurs qui écrivent un roman et qui se demandent comment se passe la promotion d’un livre. Ecrire un livre n’est pas facile, trouver une maison d’édition à compte d’éditeur non plus. Alors est-ce que participer à une foire est enfin la victoire tant attendue?
Au début, vous allez vous retrouver dans une foire et, sur toute une journée, seuls un ou deux lecteurs se seront transformés en vos lecteurs. Cela ne fera pas beaucoup de livres vendus et, pourtant, ce sera déjà bien! Partout autour, attablés devant leurs piles de livres, vous verrez d’autres écrivains vendre entre cinq et quinze livres sur la même foire que vous. Ces gens là sont-il meilleurs que vous? Êtes-vous mauvais? Non, et non! En foire, on vend majoritairement à des gens que l’on « connaît ». Soit ce sont des voisins ou des « amis Facebook » qui vous reconnaissent et qui découvrent votre passion. Cela peut être également des amis proches, de la famille… Les foires sont les endroits idéaux où les gens qui vous connaissent de près ou de loin peuvent acheter votre livre sans vous côtoyer régulièrement dans votre quotidien.
De la même manière, si en bon Bruxellois je vais dédicacer à Mons, je ne dois pas m’attendre à vendre beaucoup. Je vais par contre voir les Montois vendent plus facilement.
Une foire du livre à pourtant un autre intérêt tout à fait pertinent. Sans vendre un livre, vous allez pouvoir rencontrer des futurs lecteurs. Il est important de leur donner généreusement les moyens de vous connaître: des signets, des poèmes, de courts textes. Grâce à cela, ils pourront vous retrouver sur Internet et surtout quand ils vous croiseront à nouveau, ils se diront: « Mais je me souviens de cet écrivain, cela me plaisait ce qu’il écrivait (et écrit toujours^^) ». Le premier point est franchi.
Etaient encore présents à la foire du livre d’Uccle 2012; Marc Corbiau, Lise Thiry, Francis Dannemark, Philippe Blasband, Frédéric Fonteyne, Damas, Bernard Dan, Jacques De Decker, Hervé Hasquin, Jean Van Hamme, Pierre Kroll, et bien d’autres, …