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Auteur: Laurent Gounelle
Laurent Gounelle est un écrivain conférencier amoureux de la vie et qui veut la rendre meilleure, plus proche de l’humain dans sa lumière.
Ses autres livres sont (les différents titres sont cliquables pour plus d’informations) :
- Et tu trouveras le trésor qui dort en toi.
- Le jour où j’ai appris à vivre.
- Le philosophe qui n’était pas sage.
- Les dieux voyagent toujours incognito.
- L’homme qui voulait être heureux.
- Je te promets la liberté.
A qui est destiné ce texte?
Livre léger qui commence doucement et « raisonnablement ». En général je trouve tout de suite beaucoup de phrases qui m’aide à réfléchir. Ici ce ne fut pas le cas et j’ai hésiter pendant la lecture; continuer, ou non? J’ai continué par la reconnaissance de la notoriété de l’artiste et également c’était agréable à lire. Ma patience à été récompensée. Des trésors qui concernent les différents personnalités sont bien présent dans ce livre. C’est donc un roman qui peut s’appréhender de manière légère et qui ne manquera pas de vous invite à la réflexion sans en devenir pédant ou lourd mais bien avec une incroyable légèreté.
L’essentiel des « Je te promets la liberté »:
- L’angoisse d’être une personne… qui ne mérite pas d’être aimée.
- Vivre sans illusions, c’est vivre sans personnalité.
- Vous amenait à croire qu’il faut que tout soit parfait pour que vous soyez bien. La perfection n’existe pas, donc plus vous agissez pour rendre le monde parfait, plus vous mesurez le travail qui reste à accomplir… à l’infini. C’est insatisfaisant, déprimant.
- A croire que vous existez en fonction du regard positif, plein de reconnaissance et de gratitude, que les autres portent sur vous. Vous vivez la souffrance propre à cette illusion, en effet, si vous vous en remettez aux autres pour avoir le sentiment d’exister et d’avoir de la valeur, alors ce sentiment va fluctuer en fonction de leur attitude, et vous aurez donc l’impression de ne pas exister de manière stable, solide.
- Prends garde, sous prétexte de guérir un autre, de devenir toi-même incurable.
- Notre vision du monde et notre attitude dans la vie se renforcent mutuellement.
- Je l’écoutais sans l’interrompre, et commençai à comprendre que la personnalité nous éloignait en quelque sorte de la réalité, qu’elle biaisait les choses.
- En fait, voir les dangers là où il n’y en a pas vraiment est paradoxalement plus rassurant que de ne rien savoir. Parce que vous développez alors des stratégies pour vous protéger, qui vous tranquillisent et vous permettent de trouver malgré tout un équilibre de vie. Vous pouvez même devenir fière de votre prévoyance!
- La peur des autres amène à douter de leurs paroles ; la peur de soi conduit à douter de ses choix.
- L’angoisse d’être une personne… qui ne vaut rien.
- Ma performance sexuelle me laissait une drôle d’impression, comme si la fierté avait remplacé toute autre émotion.
- J’étais de l’eau
- – Et je suis capable de porter à moi seule des milliers de poissons…
- – En effet
- – … et de tous les conduire vers la mer.
- – C’est bien.
- Mais leur compliment me sembla plus poli que ressenti.
- – Je suis capable d’irriguer sur mon chemin des centaines de champs de blé, d’orge et de maïs.
- – Très bien, dirent-ils sans avoir l’air impressionnés pour autant.
- Cela me donnait envie d’en faire encore plus, d’être encore plus rapide, de porter encore plus de poissons, d’irriguer encore plus de champs, de battre tous les cours d’eau de la Terre entière et là enfin, ces trois oiseaux seraient forcés de reconnaître ma valeur.
- – Et vous, que réussissez-vous à faire? Leur lançai-je, agacée par leur indifférence à mes succès.
- Ils se regardèrent un instant, puis répondirent en chœur :
- – Nous réussissons à être nous même.
- Si vous croyez qu’on va vous admirer pour ça, pensai-je sans le formuler. Mais ils durent lire dans mes pensées, car ils ajoutèrent aussitôt :
- – Rares sont ceux qui nous aimeront vraiment pour nos succès, mais nombreux sont ceux qui peuvent nous aimer pour qui nous sommes véritablement.
- Encore une pensée de fainéant, me dis-je.
- Je vis la parure de sous-vêtements de la veille et en ressentis une pointe de honte : comment avais-je pu me laisser aller à ce folklore? Ce n’était pas moi. J’avais fait un show, un show déplacé. Quelle valeur avait l’excitation de Nathan si elle n’était que la conséquence d’une mise en scène et d’artifices? S’il lui fallait ça pour me désirer, c’est qu’il ne m’aimait pas, qu’il n’aimait pas mon corps. Voilà la vérité. J’étais moche et insipide et il me fallait faire tout un cinéma pour être désirée.
- C’est à vous que vous mentez:
- – Je ne comprends pas…
- – En incarnant celle qui va être admirée, vous n’êtes plus vous-meme, vous devenez quelqu’un d’autre encollant inconsciemment à une image ou à un rôle. C’est très efficace pour réussir…
- – Mais cela m’éloigne de qui je suis réellement.
- – Oui
- Je restai songeuse quelques instants avant de réaliser le paradoxe incroyable de cette situation.
- – Cela signifie que les gens qui m’admirent aiment ce que j’ai choisi d’incarner, donc… Ils ne m’aiment pas moi…
- Je finissais par me dire que, quelle que soit notre personnalité, l’existence nous apportait le contraire de ce que nous cherchions désespérément à obtenir.
- La personnalité nous englue dans l’illusion, des préoccupations et des peurs qui nous tirent vers le bas et nous empêchent d’être vraiment nous-même. Quand on est sous l’emprise de sa personnalité, on en est l’esclave, le prisonnier.
- Vous reconnaître que l’on ne peut donc pas vous définir comme « une femme hésitante et peureuse »: cela ne dirait rien de vous, de qui vous êtes. En fait, cela désigne au contraire ce qui vous empêche d’être vous-même.
- La liberté, ce n’est pas de faire ce qu’on veut quand on veut en obéissant à ses pulsions, ce qui mène au n’importe quoi et surtout à l’esclavage. La liberté, c’est de s’autoriser à mettre en œuvre nos aspirations profondes sans êtres entravé par les souffrances induites par notre personnalité.