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Mon aventure en Namibie à commencé par un choix difficile que je n’ai, finalement, jamais dû faire. J’aime les déserts. Aussi, j’hésitais entre le Namib qui est l’un des plus vieux désert du monde et le désert de Gobi pour son histoire et la route de la soie. Mais début 2018 j’étais au salon du livre « Elles se livrent » pour dédicacer mes livres de voyages. Là bas, j’ai eu la chance de rencontrer des membres de l’ambassade de Namibie. Un contact est né et une aventure à vivre ne demandait qu’a naître. L’opportunité créa mon futur voyage en Namibie.
Comme à mon habitude je n’ai jamais participé à un safari organisé ou une excursion organisée. Les animaux que vous pouvez voir dans cet article (si j’en mets) mais surtout dans la galerie des photographies (en bas de cette page en ou en cliquant sur cette phrase) sont des animaux que j’ai rencontré moi même sans l’aide de qui que ce soit. Dans la grande majorité des cas j’étais seul.
Les grands sites que j’ai traversé et qu’il est discuté dans cet article sont :
- River Fish Canyon
- Sossusvlei
- NamibRand
- Spitzkoppe
- Etosha
Le vol a été fait par Lufthansa en A330/300 qui est normalement un chouette avion pour les longs vols. C’était assez décevants car tous les films « à la demande » n’étaient pas en Français et en
plus étaient payant. C’est la première fois que je vois cela dans un avion. Heureusement j’avais pris ma tablette et ma batterie de secours et surtout, heureusement que j’ai dormi comme une pierre. J’en avais besoin. Après le vol je suis arrivé à Win en Namibie et tout fut lent. J’avais prévu une heure trente à partir de l’heure prévue d’atterrissage pour commencer la route vers mon premier logement (à 700 km de là). Donc après un temps dingue pour sortir de l’avion, dingue pour vérifier le passeport, et encore du temps pour obtenir la carte SIM, j’ai dû encore attendre longtemps pour l’échange de monnaie locale avant de pouvoir finalement attendre pour avoir la voiture de location. Chance pour moi, j’ai reçu une énorme Ford. Cela va augmenter mon budget essence, mais ce sera plus confortable. Cela dit, je vois qu’ici tout le monde à ce genre de voiture.
On dit que la majorité des routes en Namibie sont des pistes de sables et de terre et bien c’est vrai. Les distances sont longues et c’est peu peuplé. Chaque fois que l’on voit un petit village ou quelque chose, il vaut mieux s’arrêter pour faire le plein d’essence sous peine d’avoir une panne sèche au milieu de nulle part. En effet, nulle part c’est presque partout ici.
Sur ces kilomètres j’ai croisé plusieurs animaux. Déjà, massivement plein de chèvres, un peu moins souvent mais courant aussi des gazelles. J’ai eu la chance de croiser une bande de grands singes qui traversaient la route. Ce fut un moment troublant. Un des grands singes m’a regardé. Il était comme moi, même visage, mêmes mains. C’est facile de séparer les animaux des humains quand ils ne se ressemblent pas. Mais là c’était vraiment spécial car cet animal était comme moi. J’en ai parlé à Amandine et à Auriane (je dois aimer les filles en A) et elles me disent que quand on est proche des animaux (domestiques) on ressent cela avec tous les animaux qui nous sont proches. Je trouve que cela ouvre une piste extraordinaire de réflexion sur la différence et le nous.
Ensuite j’ai vu des autruches. Je les ai cherchées le lendemain pour un petit coucou avec mon drone mais elles n’étaient plus là. Mais j’ai eu la chance extraordinaire de voir un couple d’autruches avec leurs petits.
La barrière de la réserve naturelle ou je vais (River Canyon) ferme au coucher du soleil et justement, le coucher du soleil c’est maintenant et j’ai plus beaucoup d’essence. Finalement j’arrive tout juste, je pose le camp et je dors (mal). Du coup je me réveil et je file terminer d’écrire le rôle des personnages et le déroulement des chapitres pour la troisième version de mon roman (Le tueur ministériel). Le lendemain mon réveil sonne à 5h30. Mais impossible de me lever. Ce n’est que vers 9h30 que je tourne le contact du 4X4 pour reprendre l’aventure.
Lendemain matin, je trouve une pompe à essence tout prêt de l’entrée du River Canyon. Vraiment, l’endroit est super typique. Si j’avais su c’est là que j’aurai passé la nuit.
River Fish Canyon
Je suis arrivé au river canyon. L’endroit est fabuleux. Mais il est en pleine journée et je pense que je vais devoir revenir en levé ou couché de soleil. J’ai difficile à filmer avec le drone à cause du vent et car je n’ai pas d’écran. Je vais vraiment devoir trouver un vieux téléphone juste pour mieux cadrer et progresser. Même si je n’ai pas sur travailler de manière optimale, j’ai quand même réussi à sortir quelques images touchantes tant vidéo que photo.
Ensuite je suis retourné au camp pour essayer sans succès de faire une sieste. Du coup j’ai continué à lire mon livre « les cinq langages de l’amour » en me trouvant un spot. J’entends par spot que j’ai marché en suivant les traces de crottes et que je me suis arrivé quand j’ai vu qu’il y avait plein d’objets qui n’avaient rien à faire là. Mon plan a fonctionné ! J’ai vu un singe entre les arbres, deux cervidés bruns foncés et un petit très coloré. Malheureusement j’ai réussi à faire que quelques photos des deux grands cervidés.
La soirée arrive. Je retourne au canyon pour faire quelques photos. Mais le couché de soleil semble se cacher derrière les nuages. C’est mal parti. Il faut que j’arrive à avoir une idée de cadrage originale car les photos que j’ai prises ne rendent pas bien la profondeur réelle.
Finalement, après avoir plusieurs fois changés de lieu, j’ai trouvé l’endroit où j’allais admirer le couché de soleil et prendre quelques photos. Selon mes critères, très personnel j’en conviens, c’est à ce moment que j’ai fait mais plus beaux clichés de ce canyon.
Le lendemain je suis parti tôt pour prendre la route, je devrais dire la piste, en direction du désert. J’avais trouvé un camping pour me servir de backup à l’entrée du désert. Seulement ce lieu était plein et j’ai dû en trouver un autre à 30 km de là. L’idée était d’y passer la première nuit et d’ensuite entrer dans le désert pour y faire de l’autarcie. Seulement voilà, je devais absolument faire un versement de mon compte « loyer » à mon compte courant pour que le crédit hypothécaire puisse être correctement débité. Il me fallait avant tout du courant et du wifi pour mon ordinateur portable afin d’utiliser mon digipass et de pouvoir me connecter à mon homebaking et faire le transfert. La recherche d’un Internet café m’a fait aller jusqu’à l’entrée du désert où là, heureusement il y en avait un. J’ai pu faire le nécessaire. Mais j’ai surtout pu constater que cette entrée, il y avait mon premier choix de logement pour ma tente, était trop touristique pour moi. Après avoir acheté de l’eau, j’ai fait les quelques dizaines de kilomètres pour me rentre au « little soses campsite » pour y trouver un endroit à la vue magnifique. Une énorme étendue vide avec quelques vieux arbres morts et entièrement cuit par le soleil. J’ai donc posé ma tente et prit le temps d’écrire un peu pendant que le soleil pouvait me donner de l’électricité. Ensuite, j’ai été faire des photos du couché. Quand l’heure d’aller dormir fut arrivée, j’ai observé le ciel. C’était la voie lactée.
J’ai vérifié sur mon GSM via une application de carte du ciel. C’était bien elle. J’ai voulu faire quelques photos mais je n’avais pas d’avant plan. J’ai essayé avec un arbres, mais non. Je me suis dit que j’allais essayer avec moi-même. Je me souviens de la Norvège où j’avais vu le bateau « Explorer » du National Geographic qu’ils m’avaient dit de mettre plus « d’humain » dans mes photos. Ce fut le cas ici et je pense avoir fait ma photo de nuit la plus belle du voyage. Demain je me consacrerais à écrire et lire. Je suis arrivé au cinquième chapitre de la troisième fois que j’écris mon roman policier et je suis plutôt content du contenu. La troisième fois sera la bonne visiblement.
Petit problème. Je n’ai pas pris de casserole pour faire chauffer l’eau ou me faire à manger. Je me souviens maintenant qu’au retour de mon voyage précédent je ne la trouvais plus. Bref, le temps que j’en trouve une, si j’en trouve une (entre temps je peux vous dire que je n’en ai jamais trouvée), je vais devoir trouver une alternative. J’ai mis une bouteille d’eau au soleil et j’espère que cela va chauffer. Je me souvenais que l’eau dans le coffre de la voiture était imbuvable tellement chaude (je l’ai bue quand même). A mon avis la chaleur peut me suffire à faire du thé ou pour la nourriture lyophilisée. Je le serais dans une bonne heure j’imagine. Bien plus qu’une heure plus tard, j’ai enfin réussi à manger ! 🙂
Plus tard, j’ai fais la rencontre d’un scorpion. En matière de scorpion, la légende dit que plus est gros et moins il est dangereux. C’est vraiment pas rassurant quand celui que l’on rencontre est petit ! Ensuite la soirée fut parfaite. J’ai pu avancer dans l’écriture de mon prochain livre.
Sossusvlei
Le lendemain je suis entré dans le désert pour y passer du temps. Aussi, il est interdit de dormir dedans ou de s’éloigner dedans. Je ne vais donc pas m’étendre sur ce point. On entre dans le désert par une porte qui ferme lorsque le soleil est couché. J’y suis arrivé en fin de nuit. Cela donnait l’impression d’une ruée vers l’or. Nous étions tous avec nos gros 4X4 devant la grande porte fermée. J’ai profité de cette attente pour me raser (j’avais mon rasoir électrique sur batterie). Vers 6h17, la porte s’ouvrait et là, tous ces véhicules s’engouffrèrent vers les dunes de sable. Les premières dunes sont visibles après quelques minutes de conduite. Les premières dunes géantes sont visible et touchable après 20 kilomètres et on arrive vraiment dans le désert (plus que du sable) après un peu moins de 70 kilomètres. Il y a déjà beaucoup moins de véhicule mais il en reste quand même une belle quantité qui roulent et drift sur le sable ocre. Arrivé le plus loin possible j’abandonne le 4×4 sous un arbre mort avec deux hiboux dedans. Ensuite, je commence à marcher vers l’ouest il n’y a rien que des dunes. Mon parcours prend fin en passant, bien évidemment, par la Dead Vlei. Les arbres carbonisé sur le sol blanc entouré par le sable ocre sous un ciel bleu est vraiment quelque chose d’unique au monde. Pendant les heures d’accessibilité on y voit des nombreux touristes. Heureusement, le site est grand et les touristes vont tous au même endroit. Il est aisé de s’en éloigner.
Plus tard je vais faire la rencontre de deux voyageuse (Alexandra et Maud) avec qui je vais passer deux nuits (par hasard sur deux sites différents). Merci à elle pour le café le matin et les deux soupers.
Spitzkoppe
Plus tard, je quitte la région du désert de sable pour me rendre au Spitzkoppe en passant la Malvis Bays et le début de la côte des squelettes. Je n’ai pas approfondit la côte des squelettes, aussi je ne peux pas en parler. Je n’y ai pas pris une seule photographie. Pour être franc, son histoire parle bien d’elle car c’est dans ce coin là que j’ai crevé un pneu (j’ai du placer la route de secours) et que je ne voyais rien. Il y a un brouillard permanent et des nuages dans le ciel. La côte des squelettes porte ce nom car la visibilité est tellement mauvaise dans cet endroit que les marins ne voyait jamais la côte avant de s’écraser dessus. Plus capable de prendre la mer, de nombreux bateaux y sont resté coincé et comme il n’y a pas âme qui vive, ni eau, ni végétation, les gens y mourait. Aussi dingue que cela puisse paraître, cette côte abrite la plus grande colonie de phoque d’Afrique.
Donc après avoir réparé la voiture, je suis arrivé au Spitzkoppe. J’ai été très surpris par ce site. Il est connu pour son arche de pierre (un trou crée naturellement dans la roche). Mais franchement, j’ai plutôt été déçu par ce « stone hole » qui semblait ravir quelques touristes débarqué en bus 4×4 juste devant pour aller y faire une photo et repartir dans l’heure comme ils étaient arrivés.
Par contre, le reste du site était incroyable. Une multitude de monticules (de quelques centimètres à plusieurs centaines de mètres) de pierres (là aussi parfois petites mais parfois de plusieurs dizaines de mètres) sont vraiment là pour offrir du rêve à tous ceux qui veulent faire des petites ascensions voir même des escalades franchement compliquées. Évidemment, votre dévoué à tenter de monter plusieurs fois et a eu le plaisir de découvrir un trou tout en haut de l’une d’elles. Dans ce trou il y avait des outils comme une pelle et un bâton de fer. A côté il y avait un plus petit trou avec des gants et d’autres outils plus petit. Sur le sol je pouvais voir des centaines de petites pierres brillantes qui avaient été jetée. N’oublions pas que la seconde ressource financière de Namibie est faite sur les pierres précieuses et en particulier le diamant. Je pense que ce trou a été créé à la sueur du front de quelqu’un qui avait le rêve de trouver un diamant. J’imagine qu’il n’en a jamais trouvé si non le site serait devenu une mine. C’est là, après mes escapades que je retrouvais Alexandra et Maud. On passait la deuxième soirée/nuit ensemble en escaladant une jolie petite montagne en forme de poisson (à côté d’une autre en forme de tortue qui m’a immédiatement fait penser au film « L’histoire sans fin).
Etosha
Le lendemain je repris la route pour terminer mon voyage par quelques nuits à Etosha qui est une gigantesque réserve naturelle. C’est là que j’avais ma seule nuit en « dur » du voyage dans un endroit prodigieux et magnifique. Une lodge de luxe avec piscine avec vue sur la réserve et tous les animaux que l’on peut y voir.
Dans cette zone j’ai pu constater, comme d’habitude, que les animaux se rejoignent aux points d’eau. C’est donc important, si on veut en voir, de rester longtemps à proximité d’un point d’eau en essayant d’être peu vu et de pouvoir bien voir.
C’était impressionnant. Il y a une véritable « convention » animalière pour les points d’eau on dirait.
Si un animal rival (de la même espèce ou d’une espèce de force équivalente) est présent, il y a conflit. Le plus fort gardera le point d’eau et le plus faible devra vraiment faire un travail de plusieurs minutes pour se faire accepter, en montrant sa soumission, et finalement boire de l’eau à l’opposé de l’animal le plus fort. Si un animal plus faible vient (prédateur ou non), personne ne réagira et il pourra passer devant les plus forts sans qu’il y ait de réaction. Si un animal plus fort arrive, il fera fuir les rivaux (mais pas les beaucoup plus faibles). Les rivaux qui ont fui donnent la priorité au plus fort et attendent que le plus fort les accepte ou reparte. Dans ces points d’eaux il y a comme un pacte de non-agression. Si un prédateur arrive, il va soit attendre si les forces en place sont plus importante (en nombre par exemple) soit prendre sa priorité mais jamais attaquer.
Par exemple, s’il y a quelques rhinocéros sur place et qu’un guépard arrive, il va attendre son tour. Si des hyènes arrivent, elles vont aller boire tout de suite car elles ne représentent pas un danger pour les rhinocéros mais les oiseaux vont partir. Si des éléphants arrivent, les rhinocéros vont partir et le guépard var revenir. Les hyènes vont du coup partir à cause du guépard et les oiseaux vont revenir. Mais personne n’aura attaqué personne.
Laissez-moi maintenant vous raconter quelques constats de ce voyage.
- L’Apartheid est moins présent en Namibie qu’en Afrique du sud. Les habitants ont tous l’air heureux et plaisant avec plaisir. Néanmoins, j’ai croisé des « patrons ». Ils sont arrivés en hélicoptère et parlaient très mal aux employés (en les prenant pour des idiots). Avec moi c’était un peu mieux mais ils ne me voyaient pas vraiment, ils étaient juste à la limite du poli. Quand ils sont repartis avec leur hélicoptère, j’ai reparlé aux locaux qui ont dit que tous les patrons de Namibie étaient blancs. C’est évidemment une généralité.
- J’ai parlé qu’avec des filles ! Chaque fois que je rencontrais quelqu’un c’était une fille. Les échanges ont duré plus ou moins longtemps mais toujours avec des filles. Pourquoi ? Simplement car en tant que voyageur seul je parle aux autres voyageurs seul quand j’en croise (pas une seule fois sur ce voyage et j’en ai vu deux fois) ou aux groupes de personnes mais jamais au couple. Les couples sont très fermés et dans leur bulle alors que les groupes d’amis sont beaucoup plus à la recherche d’échanges avec d’autres. Vous l’avez compris. J’ai vu que des groupes composés de filles. Dès qu’il y avait un homme il était en couple avec sa compagne. On dirait qu’il n’y a que les filles qui voyagent en dehors du couple ! C’est un constat que j’ai déjà fait plusieurs fois et c’est inquiétant pour un homme de faire ce genre de conclusion. On dirait qu’il y a une pénurie d’hommes qui ont envie de voyager et de découvrir le monde.
- Il y a beaucoup d’animaux en Namibie. Je ne pense pas avoir pris la voiture une seule fois sans en voir un ! Pourtant les routes sont toutes clôturées (ils aiment les clôtures en Namibie pour éviter que les véhicules fassent des accidents avec les animaux). Néanmoins beaucoup d’animaux arrivent à les passer (autruche, phacochère, et d’autres quand ils trouvent un trou).
- C’est mon premier voyage où je vois deux fois des animaux mortels et discrets. En l’occurrence c’était un scorpion et une « camel spider ». En Namibie plus qu’ailleurs il faut fermer la voiture, la tente, le sac et regarder là où on met les doigts et les pieds (en particulier dans les chaussures). Si quelque chose bouge en dessous du matelas ou sous la tente, ne touchez pas avec vos doigts. Je pense avoir vu un serpent mais je ne l’ai pas vu pendant le voyage, je l’ai vu sur une des vidéos filmées par le drone. Vous regarderez le film et vous me direz si vous le voyez. 🙂 Indice, il est proche d’un lézard.
- La Namibie est un grand pays avec une population très faible. Je pense qu’il est dans les records du monde de faible densité de population. Cela a des conséquences. Vous ne pouvez voir personne pendant 300 kilomètres et donc aucune pompe à essence. Dans les endroits reculés, il vaut mieux faire le plein dès que l’on en a la possibilité.
- Il y a beaucoup de minuscule aérodrome (aéroport) en particulier dans le sud de la Namibie. Quand il y a une pompe à essence ou un site +/- touristique il y en a souvent un.
- Nonante-cinq pourcent des routes sont des pistes en Namibie. Si vous allez de la capitale à une grande ville ce sera majoritairement asphalté mais si non ce sera des pistes en terre, en sable ou en pierre. Quand on a le réservoir qui est progressivement de plus en plus vide et que l’on roule sur une piste depuis trois cents kilomètres, je vous assure que la pression monte et je ne parle pas des pneus !
- Les drones sont interdits partout ! Sauf aux alentours des routes s’il n’y a rien à côté.
- Il est interdit de dormir ailleurs que dans les lieux prévus à cet effet. Maintenant, personne ne surveille et je n’ai jamais vu de police en dehors des grands axes sauf dans les lieux super touristiques.
- Il y a beaucoup de mine de diamants en Namibie en particulier sur le côté ouest du désert du Namib le long de la mer. La zone est du coup totalement interdite et inaccessible.
- Le « Dolomite » est à mon sens le plus agréable et luxueux camp d’Etosha. La vue y est splendide mais il n’y a pas de point d’eau à proximité (il faut prendre la voiture) mais il n’y a pas de barrière qui se ferme la nuit comme dans les autres camps.
- La nourriture n’est pas chère en Namibie mais les boissons sont très chères ! Un « Red Bull » coûte le prix d’un hamburger avec frites et salade dans les endroits peu touristique (il y a du Red Bull partout en Namibie, je ne sais pas pourquoi).
- Je pense que la Namibie se prête très bien à un voyage en dehors des groupes organisés. C’est un pays sécurisant et bien organisé. On peut payer par carte de crédit partout ce qui limite la nécessite d’avoir du cash avec soi comme ça l’est dans le sud du Maroc par exemple.
- Le paysage Namibien change souvent. Entre les canyons, les déserts de sables, de roche, la mer, les montagnes (de granite ou non), la savane, les grands lacs séchés, on a vraiment l’impression de changer de pays plusieurs fois.
- Comme souvent, la Namibie est très en avance sur les pays d’Europe occidentale sur la conservation de leur « héritage » naturel.
- On peut voir la voie lactée à l’œil nu en Namibie si vous êtes bien dans un trou perdu loin de tout. En ce moment c’est le pays où j’ai pu le mieux la voir. Malheureusement là où j’ai pu le mieux la voir il était interdit d’y être et donc de faire des photographies. 🙂
- La couverture du réseau gsm en Namibie est excellente et parfois même existante dans les endroits reculés. Par contre Internet par gsm est vraiment vraiment lent en dehors de quelques endroits et des grandes routes. Je n’ai jamais trouvé de wifi gratuit. Les prix varient entre 3 € les 160 mégas et 3€ les 300 mégas.
- J’arrête là et si vous vous préparez à partir en Namibie, je vous souhaite un bon voyage. Si vous n’irez jamais là-bas, je vous souhaite de bien voyager grâce à mes photos, ma vidéo et ce court texte.