Qui ne rêve pas de voir devenir Bruxelles une ville verte pleine d’arbres aux larges trottoirs? On en rêve tous, non? Des pistes cyclables asphaltées où roulent des familles entières, avec des rollers, des trottinettes et des poussettes!

Malheureusement, à Bruxelles, on en est loin. Les routes sont vieilles et étroites, la circulation est dense, voire même dangereuse pour les vélos/roller et tous les autres moyens de transports alternatifs. Notre vieille ville se bouche au rythme incessant d’un vieux cœur battant la chamade.

Pourtant, on a la STIB! Ces trams/bus en retard, ces accidents où les morts commencent à se compter. Ces prix qui s’envolent de plus en plus face à la crise qui coûte de plus en plus. Ces trop nombreuses stations de métro construites et jamais utilisées qui ont pourtant coûté des millions. Je n’ai rien contre la STIB, bien que trop flamande à mon goût, mais je constate qu’elle n’est pas adaptée à notre ville.

Au niveau légal, des choses ont pourtant été faites. En 2007 une loi sur les engins de déplacement (motorisés et non-motorisés (roller, vélo, trottinette  …)) a été faite. Cette loi semble totalement correspondre aux besoins actuels. Pourtant, cela ne suffit pas à désengorger Bruxelles.

Comment font les autres villes à population élevée comme New-York ou Londres?

Justement, Londres et New-York sont deux exemples réellement différents. New-York est une ville qui a été construite il y a bien moins longtemps. Les routes y sont très larges! L’infrastructure a été pensée en tenant compte d’une densité importante. C’est la ville qui comporte le métro le plus important (en kilomètres). Plus de 100.000 cyclistes (et 2 fois plus de roller) chaque jour parcourent la ville sur plus de 190 kilomètres de pistes cyclables!

New-York est donc le modèle de la mobilité! Quel est le secret? Quasiment 30% des gens vont travailler (ou pointer) à pied, en roller ou en vélo, 30%! Mais j’avoue, c’est plus facile à réaliser quand on a investi dans le métro/téléphérique et beaucoup d’espace entre les bâtiments.

Londres est une vieille ville que l’on peut comparer plus facilement à Bruxelles. Pour arriver à faire baisser son trafic, le maire de Londres a dans le passé tenté de favoriser les transports en commun sans nuire à la voiture. Forcé de constaté la limite des transports en commun et leurs coûts trop évolutifs, le maire a décidé depuis peu de temps de favoriser les moyens de transports alternatifs comme le vélo, le roller et le piéton.

Mais que fait-on à Bruxelles?

La politique actuelle tente des petits rafistolages ici et là sans se lancer dans des plans d’envergures. Ces petits changements ont tendance à rendre le déplacement en voiture plus difficile en suppriment des bandes de circulation pour placer des trams sur des sites propres. Aucun métro ou autre projet d’envergure n’est étudié.

Les conséquences sont déjà visibles. Le monde professionnel se plaint d’avoir une ville de moins en moins accessible où les temps de déplacement sont déraisonnables. Ils estiment donc que leur rentabilité en souffre. Comme les alternatives à la voiture ne sont pas mises en valeur ou sont de piètre qualité, les usagés continuent d’utiliser leur voiture et dénoncent le coût de leur taxe de circulation inchangée alors que les routes sont de plus en plus sabotées pour décourager l’utilisation de la voiture.

Malheureusement, rouler en vélo, roller, trottinette, est dangereux en ville. Les routes ne sont pas prêtes pour cela. Il faudra encore un gros travail pour améliorer cela et visiblement, ce n’est pas une grande priorité.

Bruxelles et sa périphérie prévoient de faire fonctionner le RER (Réseau Express Régional). Même si ce n’est pas précisément à Bruxelles, le RER risque d’encourager beaucoup de navetteur à se séparer de leur voiture au quotidien. Malheureusement on ne sait pas encore quand ce RER sera d’application et quel seront les prix des billets.

Je peux donc conclure qu’actuellement le plan de la mobilité bruxellois est de décourager l’utilisation de la voiture en cherchant à se justifier par la voie des transports en commun à l’exception du RER mais qui lui n’est pas d’origine Bruxelloise.

Qu’est-ce que l’on devrait faire à Bruxelles?

Déjà on peut prendre exemple sur les mégapoles. Ces dernières favorisent l’utilisation du vélo, du pédestre et du roller sans porter préjudice à la voiture. En effet, les coûts de fonctionnement sont les moins élevé comparativement aux autres moyen de transport.

En second plan, on peut imaginer que le téléphérique (métro aérien) soit d’application à Bruxelles mais le métro doit faire l’objet d’un projet d’envergure à la place du tram. Dans chaque grande ville à la circulation fluide on découvre un métro très important. Le métro à l’avantage sur le tram de ne pas prendre en otage les rues et donc la mobilité des voitures.

Bruxelles est un centre professionnel. Les navetteurs viennent de la périphérie. Ces gens utilisent donc les infrastructures sans les payer dans leurs impôts. Il serait juste d’émettre une vignette nécessaire pour circuler en voiture à Bruxelles. Elle serait gratuite pour tous ceux qui payent une taxe de circulation à Bruxelles, mais payante pour les autres.

Les transports en commun doivent devenir un lieu d’échange, de mobilité, et de culture. Il faut favoriser l’exposition éphémère d’artistes Bruxellois et la convivialité. Il faut également rendre ces transports en commun moins contraignant pour ceux qui vivent à coté et en subisse les effets négatifs. Il me parait logique de proposer la gratuité des transports en commun pour tous les Bruxellois qui paient leurs impôts à Bruxelles. Dans une moindre mesure, si on veut que les gens délaisse leur voiture pour les transports en commun, on peut les rendre gratuit à tous ceux qui paient une taxe de circulation à Bruxelles. Le dernier point pour ces transports serait d’augmenter la sécurité par un système plus ferme de sanction/travail d’intérêt général.

Utiliser les sites propres et bande de bus, tram, taxi, pour en faite des pistes cyclables  disponible uniquement à tous les engins de déplacement non motorisé. Cet sites doivent être protégé! Qui laisserait un enfant de 8 ans utiliser son vélo ou sa trottinette sur une bande qui longe les voitures sans protection? Il faut une solide et jolie barrière verte pour protéger nos enfants d’eux même et des voitures.

Il faut terminer le RER qui sera un avantage important à Bruxelles et sa périphérie.