Auteur: Thomas D’Ansembourg
Avocat à Bruxelles pendant 5 ans, puis dix ans dans le conseil juridique en international. De manière surprenante, il travailler en parallèle sur la non violence et le progrès de soi avec des jeunes défavorisés.
A qui est destiné ce livre?
C’est une sorte de longue réflexion sur le sujet de l’amour de soi. Cela invite à ne pas tomber dans des facilités addictives psychologique pour mieux faire le pas de s’aimer soi comme on est si on est en progrès pour soi!
L’essentiel de « Être heureux ce n’est pas nécessairement confortable»:
- Nous sommes aveuglés, aveuglés par le visible.
- Soit nous attendons désespérément l’éclaircie en remettant le bonheur à plus tard, soit nous considérons qu’il est vain de rêver, donc plus raisonnable de renoncer à toute attente et de nous résigner, ou encore nous jugeons que le fait de ne pas être heureux est une preuve de notre incompétence, que c’est une erreur, voir une faute, et qu’il nous faut arriver à ce bonheur et nous nous concoctons ainsi un joyeux mélange e culpabilité et de devoir qui nous met sous pression.
- Prendre conscience que ce que nous vivons n’est pas forcément la réalité objective mais peut-être un enfermement dans une vision subjective de la réalité.
- On crée ce qu’on craint.
- La pensée binaire est une habitude de fonctionnement mentale qui nous fait diviser, séparer, voire mettre en opposition des concepts, des idées, des valeurs, des besoins et des sentiments, plutôt que de les mettre ensemble ou de les vivre en cohabitation, en collaboration, par la conscience complémentaire ou compréhensive.
- Comme tu peux toujours trouver plus malheureux que toi sur cette planète, tu es donc heureux! Dans cette logique, il n’est pas question de sentiment, mais bien de devoir : le devoir d’être heureux qui qu’il advienne, comme si quelque chose d’aussi subtil et intime qu’un sentiment – et a fortiori un état intérieur – pouvait se commander par décret! Dans cette logique donc, basée sur l’avoir plutôt que l’être, la culpabilité vient, encore une fois, envenimer la conscience.
- Ce phénomène s’amplifie parfois jusqu’à la fuite ou à l’épuisement de l’un ou l’autre des protagonistes. Ce n’est qu’en démasquant l’intention cachée, soit le vrai besoin derrière le besoin apparent, qu’on peut envisager de s’en libérer. Pour démonter le piège de cette croyance, sortir de cette vision binaire des choses (« soit je suis parfaite, donc aimée, soit je suis comme je suis, donc rejetée. »), que d’inconforts salutaires à traverser pour Patricia!
- D’après les informations que je recueille, outre ma propre expérience dans l’accompagnement psychothérapeutique, il me parait que plus de 80% des consultations en psychothérapie ont trait finalement à l’estime de soi.
- Est-ce que je me donne la place que j’attends désespérément qu’on me donne? Est-ce que je m’apporte cette reconnaissance ou ce respect profond, inconditionnel que j’attends désespérément qu’on m’apporte?
- Est-ce que je m’aime comme je suis, c’est à dire en route, en construction, même en chantier, ou est-ce que je continue à attendre d’être parfait et accompli pour commencer à m’aimer?
- De nouveau, travailler tous les jours à une juste estime de soi, cela suppose de développer sa propre capacité de se remettre en question et de regarder ses ombre, ce qui n’est pas confortable!
- Je t’aime si…