1 Balance des blancs – 2 Déboucher les ombres – 3 Réglage du flash – 4 Vitesse de Synchro flash – 5 Dureté de la lumière – 6 Utilisation du flash cobra – 7 Flash de studio – 8 Lumière continue – 8 Accessoires
La balance des blancs.
La balance des blancs de nos appareils photos permet d’étalonner le capteur. Cela consiste à placer une couleur de référence devant l’appareil photo (généralement du blanc) pour effectuer le calibrage. L’objectif est que le rendu soit similaire à ce que l’on voit.
En général l’appareil photo est capable de calibrer automatiquement la balance des blancs. Ce calibrage automatique à 99,99% de chance de succès en si il n’y a qu’une seule source de lumière (soleil). Plus on ajoute de sources de lumière et plus de la calibrage automatique perd en fiabilité. Plus les sources de lumières sont différentes et plus le calibrage perd très nettement en fiabilité.
A savoir:
- Il faut exécuter un calibrage à chaque fois que l’éclairage change.
- Il faut calibrer grâce à la balance des blancs si non les blancs et toute l’image risquent d’être trahi par une couleur dominante.
- La principale raison d’avoir une couleur dominante est un changement dans la température de couleur.
- La seconde raison d’avoir une couleur dominante est qu’un objet modifie le spectre lumineux d’une source de lumière.
- L’œil humain règle automatiquement pour lui même la balance des blancs.
- Comme il existe des flashmètre, il existe des colorimètres.
La température de couleur.
La température de couleur peut également être appelée IRC (Indice de Rendu des Couleurs).
On obtient de la lumière quand on prend un corps et qu’on le chauffe. En fonction de sa température la couleur dominante sera rouge ou bleue. Enfin, ici c’est le cas d’une lumière par incandescence. On peut obtenir une lumière par luminescence. Mais quand on utilise une lumière par luminescence elle s’avère changeante.
Afin de chiffrer la température de couleur on la compare à un corps noir théorique chauffé entre 2000k et 10000k. A 2000k la température de couleur donnera une dominance rouge et à 10000k la température de couleur donnera une dominance bleue.
A titre d’exemple (valeurs moyennes et indicatives):
- 2000k = une bougie
- 2700k = une ampoule à incandescence ou levé/couché de soleil
- 3000k = une ampoule à l’halogène
- 5000k = flash de studio
- 5000k = soleil au zénith sans le ciel bleu.
- 5300k = soleil au zénith avec le ciel bleu
- 6500k = Soleil avec le ciel nuageux.
- 8000k = Led
- 10000k= Ciel boréal.
Ce sont des exemples car chaque éclairage théorique à une plage de température plutôt qu’une température précise.
Chaque source de lumière peut rayonner et donc donner une température de couleur modifiée par un objet qui affecte son spectre lumineux. (ex: Un LED qui soit donner un éclairage chaleureux).
Le spectre lumineux.
La source de lumière rayonne un « spectre lumineux » sur votre objet. La lumière est donc ce spectre lumineux. Précisément, le spectre lumineux est un ensemble de rayonnements électromagnétiques. Dans un spectre lumineux il y a donc plusieurs rayonnement qui sont chacun classé par fréquence, longueur d’onde et énergie de photon. Les longueurs d’ondes sont calculées dans le vide.
Exemple: La couleur bleue à en moyenne une fréquence de 622, une longueur d’onde de 478 et une énergie de photo de 2,6.
En fonction du type de rayonnement et donc de longueur d’onde, un spectre lumineux va apporter une couleur dominante relative.
Exemple: Si il y a beaucoup de basses fréquences dans le spectre, il y aura une dominante de couleur rouge sur le sujet éclairé. Si il y a beaucoup de hautes fréquences dans le spectre, il y aura une dominante de couleur bleue sur le sujet éclairé.
A savoir:
- Le spectre visible représente toutes les fréquences d’un rayonnement vue par l’œil humain.
- Tous les yeux humains du même age ne voient pas la même plage de fréquences.
- La plage de fréquence vue par un œil humain change avec l’age de l’œil.
- On peut séparer les différentes couleurs (fréquences) d’une spectre visible à l’aide d’un prisme. C’est le principe de l’arc en ciel.
- Ce n’est pas à la lumière que les plantes pousse ou que ma pétasse bronze, c’est grâce à certaines fréquences précises du spectre lumineux/lumière.
- Les plantes voient les couleurs grâce au cryptochrome. Mais elles voient les rouges bleus et les bleus rouges.
- Si on voit un objet d’une couleur rouge (par exemple), on voit cette couleur simplement car c’est la seule couleur que l’objet n’absorbe pas du spectre visible.
- Il existe (rarement) des spectres d’une seule couleur. On appel cela les spectre monochromatique ou couleur monochromatique. C’est le cas du laser par exemple. Dans le cas d’un Blu-ray par exemple, un prisme à séparé la couleur et on utilise la partie bleue pour obtenir un spectre monochromatique bleu pour lire le disque. On utilise un monochromatique bleu car il est plus fin que le monochromatique rouge. Sa taille dépend de sa fréquence.
Post traitement de la balance des blancs.
La balance des blancs se règle sur notre boitier (appareil photo). Mais dans le cadre de fichier image similaire ou de type RAW, on peut modifier la balance des blancs sur un logiciel de post traitement ou un logiciel de retouche.
- Quand on règle la balance des blancs sur le boitier on la règle pour toute l’image.
- Quand on règle la balance des blancs sur un logiciel de post traitement professionnel on peut régler la balance des blancs sur trois niveaux de densité de luminosité. L’intérêt y est évident quand il y a plusieurs sources de lumières différentes.
Balance des blancs avec plusieurs sources de lumière.
Dans le cadre de la photographie de studio, par exemple, on va souvent utiliser plusieurs sources de lumières. Imaginons une pour le fond, une autre pour l’éclairage principale et une dernière pour l’éclairage secondaire. Avec le temps les ampoules voient leur température de couleur changer. En plus, parfois on utilise des éclairages différentes. On peut donc dire que ces trois éclairages nécessites une balance des blancs différentes surtout si le but du photographe est de faire une reproduction qualitative du sujet (peinture, dessin, etc.).
Dans ce cas, il sera réellement difficile d’avoir une balance des blancs correct.
Heureusement pour le studio 🙂 en général la lumière du fond est blanche cramée, la principale moyenne et la troisième quasiment sombre. Cela permet de pouvoir post traiter sa photo avec une balance des blancs pour chaque une des trois sources. Un colorimètre sera d’une aide précieuse! 🙂