Je suis invité à un débat le 11 octobre 2012 – 19h00 – 20h30 au The HUB (37 rue Prince Royal, Ixelles). C’est un débat pluraliste sur la culture à Ixelles. Il y aura plusieurs intervenants: Cdh – Jocelyne ANTOINE, MR – Grégoire TOLSTOÏ, ECOLO – Guillaume LEMAYEUR, PS – Yannick PICQUET, FDF – Laurent NIZETTE.
Il se déroulera en trois partie; présentation et intruduction, puis des propositions de chaque candidat et donc des intervenants, pour finir par les questions ouvertes.
Dans le cadre de ce débat, j’ai écris un petit texte, le voici:
Débat pluraliste sur la culture à Ixelles
Qu’est ce que la culture:
On pourrait rapidement répondre à cette question en citant grocièrement le théatre, l’art, la musique, la litterature, l’architecture, le langage, etc. Ce ne serait pas faux, mais pas totalement vrai non plus. Pour bien comprendre l’impact sur la société de la culture il faut répondre plus en profondeur à cette question. En effet, ce que l’on percois de la culture n’en est que ces manifestations. On peut alors dire que la culture est un groupe symbolique de personne différente mais réunie par une appartenance difficile à définir.
On peut aussi parler de culture locale, la culture ixelloise par exemple, qui varie en fonction des quartiers. C’est vraiment avec plaisir que j’ai pu découvrir des quartiers vraiment solidaire, ou vraiment annimé par une culture toute particulière.
Qu’est ce qui est mis en place pour la culture à Ixelles:
- Des théatres
- Un musé
- Des bibliothèques
- Une maison des jeunes
- Deux boites à lire (Flagey et maison communale)
- L’ULB très active par le biais de ses locaux dans l’organisation d’évenements.
- Le cinéma Vendome.
- Ludothèque communale.
- Plaine de jeu particulière.
Qu’est ce qui peut être mis en place pour la culture à Ixelles:
Il faut rendre la culture accessible a chacun pour que tous puisse s’épanouir d’ans un environnement qui lui convient. Il faut donc remplacer le systeme d’entrée par un systeme de dons (une bulle à verre comme dans les musés Anglais, les aéroports, etc.). Il faut favoriser la création de culture locale et donc Ixelloise en permettant à ceux qui crée de vendre facilement ou de gagner en visibilité. Que les artistes exposes dans les restaurants ou les bars par exemple. On voit dans certaines villes américaines des magasins de type ASBL qui vendent ce que crée les artistes locaux (livre, photo, sculpture, etc.). Cela ne coûte pas grand chose, crée du travail, et dynamise la culture. La mise en place d’une “vitrine” sur Internet qui permet à chaque artiste (acteur majeur de la culture) de se faire connaitre et de se présenter aisin que ces créations (musicale etc.)
Comment le FDF voit la culture et son évolution (Ce qui suit est tiré du programme communal FDF):
Les FDF estiment que le développement culturel constitue un facteur d’attractivité des communes. Si la culture peut être un levier d’amélioration des conditions sociales de la population, elle est également un moteur du « vivre ensemble ». Les communes constituent le premier pouvoir public à investir dans le secteur culturel et à créer des institutions proches des habitants.
Pour les FDF, il faudra notamment favoriser les activités culturelles organisées par les associations, soutenir les artistes locaux et permettre l’organisation de manifestations artistiques et d’événements culturels à vocation nationale, européenne et internationale.
Objectifs
– Développer au sein des centres et des foyers culturels, le concept de francophonie ouverte par rapport aux autres cultures ;
– Garantir l’accès de la culture à toutes les catégories de la population et en particulier aux personnes les plus précarisées.
Propositions principales
– Au lieu de créer des maisons ou centres « des cultures », préférer des centres ou foyers culturels qui développent le concept de francophonie plurielle ouvert et interactif par rapport aux autres cultures ;
– Généraliser l’octroi de chèque culture en faveur des populations socialement défavorisées ;
Mettre sur pied un « système de bibliothèque à domicile » afin que les personnes âgées ou à mobilité réduite puissent obtenir les livres de leur choix à domicile (soit par le personnel de la bibliothèque ou bénévolat) ;
– Stimuler la vie associative en établissant des passerelles entre les initiatives émanant du secteur associatif et celles émanant des pouvoirs publics ; en faisant la promotion des différentes communautés culturelles de la commune par tous ses habitants, indépendamment de leur origine et dans un esprit de respect mutuel ;
– Mettre sur pied des activités culturelles spécifiques pour les adolescents (séances de cinéma, journées dans des parcs d’attraction…) et leur proposer des perspectives nouvelles à travers la culture et les arts ;
– Mettre en évidence au niveau local des politiques spécifiquement francophones : subventions à l’achat, construction, extension, rénovation, aménagement des infrastructures à destination socioculturelle ; reconnaissance et subventions aux bibliothèques publiques locales. Les FDF encouragent d’ailleurs les communes qui ne disposeraient pas encore de bibliothèque francophone d’en créer une ;
– Favoriser l’action des académies en investissant dans l’équipement, en facilitant leur accès par des mesures sociales ;
– Développer des partenariats entre l’enseignement artistique à horaire décalé et les écoles primaires ;
– Développer dans les activités des centres culturels une programmation spécifique destinée aux enfants et prévoir des créneaux horaires qui correspondent à leur temps libre.
Mais encore en quelques mots;
Lutter contre l’exclusion sociale en favorisant l’accès à la culture et aux infrastructures sportives à des tarifs préférentiels;
maintenir, voir renforcer, le rôle essentiel des communes comme pouvoirs organisateurs des services d’enseignement, d’accueil de la petite enfance, de la culture, de l’aide sociale, du sport…, tous services indispensables ;
Voilà pour ce que dit le programme du FDF au sujet de la culture.
Conclusion:
La commune doit rester un acteur majeur dans la promotion et l’organisation de la culture. Elle ne doit pas y parvenir exclusivement de manière financière, mais principalement en devenant un moteur d’initiatives. En suivant le programme FDF et en créant se que j’invite à mettre en place, je pense que la trajectoire peut vraiment améliorer la vie de nos voisins et participer à l’épanouissement de la commune. Qui aidera à le faire? 🙂
Laurent Nizette
PS: Lors de ce débat j’ai appris des choses importantes. Les artistes ont avant tout besoin de reconnaissance et ils ont bien raison. La seconde chose, mes initiatives et idées manquent d’ambition. Les artistes d’Ixelles ont besoin d’une commune moteur et ambitieuse pour semer la graine de la culture ici et ailleurs.