Merci de lire l’article jusqu’à sa fin pour éviter les stupides malentendus sur ce sujet chaud!
1. Les réfugiés sont-ils vraiment des réfugiés?
Lors de la seconde guerre, une multitude de citoyens sont devenus des réfugiés. En effet, ils ont quitté leur maison, leur ville, pour fuir la guerre. Ils ont été dans les pays limitrophes. Après la guerre, ils ont finalement rejoint la Belgique ou on sont restés là. C’étaient des réfugiés.
Voyons la Syrie. Le pays est en guerre. En fait, une multitude de guerres ravagent le pays (cinq). Des millions de réfugiés quittent la Syrie pour fuir les conséquences directes de la guerre. Partout autour de la Syrie des camps pour réfugiés ont vu le jour. Une multitude d’ONG ont engagé massivement des bénévoles et plusieurs pays ont débloqués des capitaux. Pourtant, certains de ces réfugiés ont quitté les camps de réfugiés, et plus la guerre, pour abandonner tout espoir de retour dans leur pays. Ils ont traversé la mer sont arrivé en Europe. Là, ils espèrent une vie meilleure. Ce ne sont plus des réfugiés mais bien des immigrés.
2. Des habitants ressentent un sentiment d’injustice quand ils découvrent l’aide donnée aux réfugiés.
Evidemment ceux qui ne manquent de rien et les bien-pensants éprouvent des difficultés à comprendre la révolte et le sentiment d’injustice exprimé, parfois maladroitement, par des voisins, des amis, ou des simples habitants. Pourtant il me parait légitime.
Aider les réfugiés, les immigrés et tous les habitants de la planète est une cause louable. Mais il serait peut-être judicieux d’aider de manière égale l’ensemble des gens qui en ont besoin. Evidemment, pour éviter tout sentiment d’injustice il serait également préférable de mieux aider ceux qui en ont besoin et qui ont également contribué à la collectivité.
Faire pour les réfugiés ce qui n’a jamais été fait pour les SDF (par exemple) risque de créer une rupture sociale comme on peut la constater actuellement.
De plus, on a déjà pu constater régulièrement que les espaces dédiés aux réfugiés ou même le matériel confié ne sont que peu souvent rendus dans un état correct et ne donnent pas l’impression d’avoir été respectés (je pense à l’expérience de l’ULB qui a dû entièrement refaire la salle qui avait été utilisée). Cela n’aide pas pour le sentiment d’injustice ressenti par ceux qui ont travaillé dur, respecté l’environnement et ne sont que trop peu aidés quand ils sont dans le besoin.
Dans les actualités du 16-09-15 les réfugiés ont entamé des conflits avec la police Hongroise. Il y a plusieurs blessés du côté de la police. Les réfugiés semblent devenir de plus en plus exigeants. Cela va leur porter préjudice dans l’opinion publique. Cela ne semble être qu’un début.
3. Il ne faut pas acheter sa conscience avec un substitut.
Il faut reconnaître que nos pays occidentaux nous permettent de manquer de bien peu de choses. En effet, nous possédons beaucoup au détriment de ceux qui ont peu. Certains ont un problème de conscience vis-à-vis de cela. Cette difficulté, si elle est importante peut avoir deux résultats:
- La personne va réellement s’impliquer en y consacrant du temps et en sacrifiant une partie de sa vie. Elle réalisera des projets et se désintéressera de l’opinion publique. Ce qui comptera, c’est le bien qu’elle apporte aux personnes qui font l’objet de sa cause.
- La personne va acheter sa conscience avec un virement à une ONG. Elle deviendra intolérante avec les gens qui ne pensent pas comme elle. Elle utilisera tous les chemins de la facilité pour exprimer son « opinion » mais restera dans sa petite vie confortable.
La seconde attitude sera un grand frein à la maturité et au développement de soi.
4. Aider les réfugiés ici, c’est comme mettre un pansement qui ne couvre pas la plaie.
On est tous malheureux de voir des réfugiés dans le besoin. Mais il faut voir le problème dans son ensemble. Il y a 23 millions d’habitants en Syrie. L’état islamiste et ses 80 000 hommes (20 000 en 2014) présents en Syrie vont rapidement continuer à faire augmenter le nombre de réfugiés sur les routes. A la place de plaider pour l’accueil des réfugiés, peut-être qu’il serait plus judicieux d’utiliser notre énergie afin d’intervenir là-bas et d’éviter de voir grandir ce drame. De travailler sur la cause plutôt que sur la conséquence.
5. Accueillir les réfugiés comme on l’a fait c’est accueillir des probables terroristes.
Et oui, pour l’état islamiste l’accueil des réfugiés par les pays occidentaux est un moyen très pratique de faire voyager des terroristes. Pas de contrôle, de l’aide même, …
Les 5 raisons d’être pour l’accueil des réfugiés chez nous.
1. Les voisins de la Syrie refusent d’accueillir des réfugiés.
La Belgique, 17e pays au classement mondiale du PIB par habitant, peut-elle et pouvons nous réellement refuser d’apporter une aide alors que les voisins de la Syrie et de l’Irak ne veulent rien faire à part payer? L’Europe occidentale peut-elle réellement refuser d’aider un peuple en détresse? Non! Nous nous devons d’aider!
Naturellement il faut aider ceux qui jouent le jeu et cherchent à se créer une place dans notre société. Il ne faut pas céder à des exigences mais bien aider des gens qui vont devoir rapidement s’impliquer dans notre société en apprenant une langue nationale, en cherchant un job, etc. Ceci doit se faire, mais pas au détriment des nécessiteux déjà présents sur notre sol.
2. Les réfugiés rapportent de l’argent!
Le Qatar (3e pays le plus riche du monde par habitant), les Emirats arabes unis, l’Arabie saoudite, le Koweït, le Bahreïn, tous ces pays refusent d’accueillir des réfugiés mais ont déjà payé plusieurs millions pour leur accueil.
En plus, certains pays comme l’Allemagne ont une vision particulière du salaire minimum. Les réfugiés vont pouvoir faire, à bas coût, les métiers que personne ne veut plus faire ou qui présente trop de risque.
3. Les réfugiés et l’islamisation.
Nombreux sont ceux qui ont peur de voir s’accélérer l’islamisation du pays encouragée par l’arrivée des réfugiés. Pourtant, les syriens islamistes radicaux sont restés là-bas et on sait pourquoi. Ceux qui ont fui sont les catholiques et les islamistes non radicaux ou non pratiquants. La crainte de voir l’islamisation s’accélérer à cause d’eux est exagérée. Malgré que ce soit une crise syrienne, les réfugiés qui sont arrivés en Europe sont principalement irakiens.
4. La classe sociale des réfugiés.
Certains imaginent déjà des grands ghettos de réfugiés. Il ne faut pas oublier qu’une grande partie des réfugiés syriens ou Irakiens font partie de la classe sociale moyenne ou haute. Il y a des médecins, des chimistes, des agronomes, etc. Ces personnes instruites ont déjà commencé leur intégration. Le camp de réfugiés à Bruxelles est plein de tentes, mais la majorité d’entre elles sont vides. Une grande partie des réfugiés ne demande pas d’argent ou pas de logement. Ils ne sont majoritairement pas pauvres et veulent juste une régularisation de leurs papiers pour commencer une vie nouvelle ici.
5. Aider donne l’exemple
De manière générale, aider donne l’exemple et apporte une dynamique. Si on aide les réfugiés on encouragera l’aide en général. C’est un souffle positif qui ne peut pas faire de mal si on évite d’encourager une doctrine d’assistanat.
Y a-t-il une solution au problème syrien et irakien dans lequel on peut jouer un rôle?
Si on résume l’ensemble, que l’on fuit l’endoctrinement des réseaux sociaux, on peut très vite conclure que le problème des réfugiés en Europe n’est que la petite partie du problème. Il faut intervenir là-bas pour apporter la paix aux Syriens même si quelques œufs doivent être cassés.
Les véritables réfugiés ne sont pas en Europe, ils sont bien plus proches de la Syrie, principalement au Liban et en Turquie (plus d’un million dans chacun des deux pays). Mais aussi en Jordanie, en Egypte et en Iran. Ceux qui sont en Europe sont des immigrés. On peut les aider dans la mesure de nos capacités et sans porter préjudice à ceux qui ont cotisé pour nos caisses sociales. Leur intégration doit surtout être prise aux sérieux et suivie afin qu’ils puissent rapidement apprendre une langue nationale et s’intégrer dans le monde professionnel. C’est malheureusement trop peu souvent le cas. Il n’y a aucune raison d’accueillir un immigré qui refuse de s’intégrer. Mais il faut soutenir l’immigré qui veut s’intégrer et qui travaille dur en ce sens.
Il y a beaucoup de misère dans le monde et ce qu’il se passe avec les réfugiés est vraiment malheureux. Mais si on veut vraiment apporter du positif il faut faire abstraction de nos émotions et de nos sentiments de culpabilité pour investir notre énergie dans les causes plutôt que les conséquences de ces désastres humanitaires. Ce qui arrive est grave mais malheureusement les guerres et les génocides ce n’est pas extraordinaire dans le monde.
Nous nous devons de les soutenir sans rentrer dans des décisions extrêmes et sans devenir des bons samaritains naïfs. Cette situation ne pourra être améliorée que si l’on garde la tête froide et que l’on gère cela en bon père de famille. L’opinion publique qui se déchire en deux camps exprimant deux discours de plus en plus extrêmes ne nous aidera pas et me désole profondément.
A titre d’informations, j’ai été au camp des réfugiés de Bruxelles pour accompagner le patron de l’hôtel Mozart qui cherchait deux familles à héberger, voilà l’article.